Des perturbations massives attendues dans les transports
La grève nationale qui débute ce lundi en Belgique promet de perturber lourdement la vie quotidienne. Selon Le Figaro, les syndicats ont appelé à trois jours de mobilisation à travers tout le pays pour protester contre la hausse du coût de la vie, la stagnation des salaires et les réformes du gouvernement fédéral.
Les premières conséquences se font déjà sentir. Des trains supprimés, des vols annulés et des transports publics ralentis ont été signalés dès le début de la matinée. La grève nationale touche particulièrement les secteurs du transport, de l’énergie et de la fonction publique, paralysant une grande partie du pays.
Les syndicats dénoncent la perte du pouvoir d’achat
Les principales organisations syndicales belges — la FGTB, la CSC et la CGSLB — se sont unies pour dénoncer la perte du pouvoir d’achat des travailleurs. Elles exigent du gouvernement une révision de la loi sur la norme salariale, qu’elles jugent trop restrictive et défavorable aux salariés.
« Les travailleurs n’en peuvent plus. Entre les factures d’énergie qui explosent et les salaires qui stagnent, beaucoup ne s’en sortent plus », a déclaré un représentant de la FGTB à la presse locale.
Les syndicats affirment que cette grève nationale n’est pas simplement une démonstration de force, mais un appel urgent au dialogue social.
Grèves transports : trains, bus et avions à l’arrêt
La grève nationale a un impact direct sur les grèves transports qui paralysent une grande partie du territoire belge. La SNCB, la société nationale des chemins de fer, a annoncé que seulement 25 % des trains circuleront durant la grève. Plusieurs liaisons internationales, notamment vers Paris, Amsterdam et Cologne, sont suspendues.
Dans les airs, Brussels Airlines a annulé près de 60 % de ses vols, tandis que de nombreux aéroports régionaux connaissent également des perturbations. Les services de bus et de tramway à Bruxelles, Liège et Anvers fonctionnent au ralenti, avec des arrêts prolongés sur certaines lignes.
Une mobilisation nationale soutenue par la population
Malgré les inconvénients, une partie importante de la population soutient le mouvement. Selon un sondage publié par RTBF, près de 56 % des Belges comprennent les revendications syndicales, même si certains regrettent l’impact sur les transports et les activités économiques.
Les manifestations devraient se concentrer dans les grandes villes, notamment à Bruxelles, Gand, Liège et Charleroi, où des milliers de travailleurs du secteur public et privé sont attendus.
Le gouvernement appelle au calme et au dialogue
Face à l’ampleur de la grève nationale, le Premier ministre belge a appelé au calme et à la responsabilité. Il a déclaré comprendre les préoccupations des travailleurs mais a rappelé que le pays sortait d’une période économique fragile, marquée par la hausse des prix de l’énergie et les tensions budgétaires.
« Nous sommes prêts à dialoguer, mais il est important que les services essentiels puissent continuer à fonctionner », a affirmé le Premier ministre lors d’une conférence de presse.
Des discussions entre le gouvernement et les syndicats devraient reprendre après la mobilisation, mais aucune avancée concrète n’a encore été annoncée.
Trois jours de blocage à prévoir
Les autorités belges recommandent aux citoyens de limiter leurs déplacements pendant les trois jours de la grève. Des plans d’urgence ont été mis en place pour assurer un service minimum dans les hôpitaux, les écoles et les administrations.
Les grèves transports devraient continuer jusqu’à mercredi soir, avec un retour progressif à la normale prévu pour jeudi matin. Cependant, certains syndicats n’excluent pas de prolonger le mouvement si leurs revendications ne sont pas entendues.
Un avertissement pour l’Europe sociale
La grève nationale en Belgique s’inscrit dans un contexte plus large de tensions sociales en Europe. En France, en Allemagne et en Espagne, des mouvements similaires émergent face à l’inflation et aux réformes économiques.
Les syndicats européens observent de près la situation belge, estimant que cette mobilisation pourrait servir de signal d’alarme sur le malaise social grandissant dans plusieurs pays de l’Union européenne.
Conclusion
La grève nationale belge rappelle la fragilité du dialogue social en période d’incertitude économique. Alors que les grèves transports paralysent le pays, le message des syndicats est clair : sans revalorisation des salaires et meilleure protection du pouvoir d’achat, la colère sociale risque de s’amplifier.Pour suivre les dernières mises à jour économiques et sociales en Europe, visitez StartupNews.fyi.

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